Archives & Dossiers du Poitou-Charentes

Objet mystèrieux dans le ciel de Parthenay (1954)

 

Voici  l’extrait  d’un rapport d’un ancien professeur de Parthenay, membre de la commission « Ouranos » Et qui fut publié dans nos journaux locaux du 15 octobre 1954. L’évènement parle d’un phénomène survenu le Jeudi 14 octobre 1954 Vers 13h L’article ayant été relevé, sans référence, il m' est impossible de dire à quel journal appartient ce texte. N’ayant que deux journaux locaux, il peut être attribué soit à la Nouvelle République du centre Ouest, soit au Courrier de l’Ouest. Si un lecteur peut me donner des précisions, sur le journal qui a publié ce texte, je pourrais mettre la référence exacte en bas de cet article…

Merci.

 

Hier jeudi, deux objets volants  ont traversé à assez vite allure le ciel de notre région. Vers 13h j’avais été intrigué par la présence dans un ciel bleu à quelque 2 ou 3.000 mètres de deux nuages minces, très allongés orientés parallèlement Sud-Est -Nord-Ouest.

Un quart d’heure plus tard, alerté par les cris d’enfants qui jouaient dans la rue, je pris en hâte mes jumelles et sortis et je vis ceci: Partant du Nord (étant donné le lieu où je me trouvais ils semblaient émerger de l’horizon du côté du faubourg St-Paul ), puis s’élevant en arc pour se diriger vers le sud, deux traînées gris blanchâtres, filiformes et parallèles, entre elles s’allongeant rapidement jusqu’à adopter la trajectoire horizontale, Qu’elles conservèrent désormais. Cela se passait à plusieurs kilomètres de hauteur.

Donc, suivant à la jumelle l’allongement de ces traînées, j’ai vu très nettement deux sphères (sphères pour l’œil, mais sans nul doute des disques) de la grosseur d’une boule de billard, d’une blancheur éclatante. Le phénomène présentait cette particularité du plus haut intérêt: que la traînée ne suivait pas immédiatement l’engin, mais qu’un intervalle vide (nettement marqué par le bleu du ciel) de 5 à 6 fois le diamètre des sphères, séparait celles-ci de leur sillage. Ces traînées, qui (comme toutes celles de même origine) devinrent lentement floconneuses ne se dissolvant qu’une heure plus tard.

J’ai pu, ainsi que 7 ou 8 témoins, examiner le phénomène durant une dizaine de minutes, mais des témoins n’ont pu que constater à l’œil nu, la présence de condensations qui se sont allongées rapidement par delà les toits des maisons, dans la direction du sud. La trajectoire parcourue suppose, étant donné l’espace du ciel dans la distance, une assez jolie vitesse maxima possible de ces engins.

Je dois préciser ceci: ce que j’ai vu n’était pas des avions:

1- à la jumelle aucune confusion possible

2-Le silence absolu de la marche suffit à rejeter cette opinion simpliste.

3- L’intervalle constaté entre l’engin et la traînée de condensation  exclut la présence d’un véhicule à réaction. Ce ne pouvait être davantage des ballons-sondes, pour deux raison:

a)ceux-ci obéissent aux courants aériens, donc ils n’auraient pas nécessairement navigué de concert comme cela a été constaté.

b) Il n’y aurait pas eu absolument parlant de traînées de condensation. Reste donc qu’il s’agit de véhicules d’une espèce inconnue mus par des moyens encore inconnus . De là à nier stupidement la vérité objective, ou de bâtir des théories sans fondement sérieux, c’est une autre histoire..

Il y aurait eu, m’a-t-on dit, dans notre région, d’autres manifestations récentes, certainement assez curieuses. J’en recueillerais volontiers les témoignages, mais je me permets de mettre le public en garde contre les multiples nouvelles non constatées par des personnes  qualifiées et connaissant bien la question, nouvelles recueillies de la bouche de gens qui n’en savent pas le premier mot et n’ont aucune documentation.

Nous croyons savoir que M. Bujeau achève la préparation sur la question des engins non identifiés, d’une conférence publique qu’il donnerait au début de novembre.

Nous avons objectivement donné la parole à M.L.V Bujeau, mais nous pouvons affirmer, d’après des constatations récentes et personnelles, qu’un avion à réaction dégage bien une traînée de condensation qui ne prend naissance qu’à bonne distance derrière l’appareil.

2- Il est très fréquent que l’on n’entende absolument pas le moindre sifflement, ni le moindre bruit lorsque l’altitude de croisière atteint 7 à 8.000 mètres. Or certains bombardiers  à réaction atteignent 10 à 12.000 mètres.

3- Nous nous sommes trouvés à observer récemment une double traînée sans avion visible jusqu’à la moitié du secteur céleste, puis avec d’autres conditions d’éclairage dans la  moitié est du ciel, l’énorme bombardier (un B.47 probablement)  nous est apparu gros comme... un hanneton. Aucun bruit, ni souffle ne nous parvenait, mais les ailes en flèche étaient nettement visibles.

4-Avant de voir l’avion, on aurait pu jurer qu’une boule s’avançait dans le ciel.

5- Vu à une altitude de 10.000 mètres et à une distance de 25 ou 50 km. L’avion peut devenir  un point blanc réfléchissant le soleil et à la jumelle ce point peut devenir une boule de billard.

6- Hier après-midi, de Loudun à Niort, des allées et venues de ces bombardiers américains ont été observées d’une façon certaine par nous mêmes et par de nombreux témoins.

 

Journaux locaux du 15 octobre 1954.



31/08/2012
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