Archives & Dossiers du Poitou-Charentes

On plante l’arbre de la liberté ( St-Jacques de Thouars 1984)

 

 Il y a 136ans, lorsque la volonté populaire a mis fin à la monarchie, dans beaucoup de communes, un arbre, symbole de la liberté, avait été planté. C’est ainsi qu’à Saint Jacques, sur une petite place créée à l’emplacement de l’ancien cimetière, un orme avait pu croître et prospérer pendant plus de 130 années.

Hélas, la maladie due à un champignon et l’attaque des insectes ont conduit la municipalité à faire abattre l’arbre de la liberté en février dernier, un arbre qu’il fallait bien songer à remplacer.

Dimanche matin, la plantation d’un nouvel arbre, un chêne rouge (essence dont la croissance est rapide et qui résiste bien à la maladie), a donné lieu à une cérémonie qui a mobilisé une grande partie de la population de Saint Jacques, maire et conseillers municipaux en tête. Un défilé emmené par la musique de Mauzé- Thouarsais a conduit l’arbuste depuis la mairie jusqu’à la place pour être planté près de l’orme abattu dont il subsiste la souche.

Dans ce cortège avaient pris place M. Dumont, maire de Thouars et conseiller général, la cité libre du vieux Thouars et son maire M. Blanchard, les enfants de l’école, les services de police, de gendarmerie, les pompiers, etc.

Avant que le nouvel arbre soit mis en place près de son tuteur, M.Bourissou, maire de Saint Jacques, a rappelé le sens de cette cérémonie :

La liberté est un trésor sans cesse menacé pour lequel des millions de personnes ont donné leur vie en France et à travers le monde. M. Dumont a apporté le salut du Conseil général à la petite commune de Saint Jacques, bourgade sœur de la ville de Thouars

Le chêne rouge a été planté dans du terreau apporté par les enfants de l’école et dans celui pris par la cité libre au pied des remparts de son clos Pascreau, M. Blanchard déclarant qu’il n’y avait plus de rem parts entre à Saint Jacques et Thouars, mais un seul grand Thouars.

Après la marseillaise interprétée par la musique de Mauzé, chacun a pu remettre sa pelletée de terreau au pied du nouvel arbre de la liberté, marquant ainsi sa participation active à une cérémonie mémorable qui s’est achevée par un vin d’honneur.

Signalons que M. Pichot, doyen de la commune et la plus jeune écolière ont dévoilé la plaque



Article relevé dans la Nouvelle République du 27 mars 1984.



21/08/2012
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