Archives & Dossiers du Poitou-Charentes

A voir au Musée abbaye d'Airvault, les toiles de Georges Corominas ( 1979)

 

Le groupe du syndicat d’initiative et du Musée d’Airvault peut être fier d’avoir mis à ladisposition du public, des visiteurs et des amateurs, une prestigieuse exposition de peinture, ce que l’on réserve d’ordinaire aux grands centres. La salle du Cuvier qui abrite actuellement les œuvres récentes  de Georges Corominas convenait parfaitement par son cadre et les toiles de cet artiste de Mont de Marsan y sont mises en valeur par l’architecture même de l’édifice de pierre froide et brute.

 Georges Corominas, ancien élève de l’école des beaux arts d’Alger a maintenant un palmarès impressionnant : quatre grands prix (documentaire, dessin, croquis, beaux arts) et les éloges de la presse pour une douzaine d’expositions et de salons. Des lauriers, il en a récolté à Marseille, à Bruxelles, et récemment, il était finaliste au Concours international de Deauville dont le thème était « couleurs d’aujourd’hui »

Ses œuvres se situent dans la tradition classique figurative et pourtant il s’y mêle une ombre de moderne, de surréalisme parfois : la tradition de Vélasquez…, alliée à des transparences traduisant un onirisme quelque peu inquiétant. En tout cas, un métier très sûr, une technique sans faille, une recherche et aussi et surtout une « belle » personnalité.

Le vernissage de cette exposition a eu lieu samedi dernier en fin d’après-midi. Nous y avons rencontré autour de l’artiste et de son épouse, M. Maurice Barret, maire et conseiller général, M. Bouchet, conseiller général de St-Loup sur Thouet, M. Aubert, M. Jamet, ingénieur des ponts et chaussées d’Airvault, président du syndicat d’initiative et M.Guidez , animateur du S.I et du Musée, M.Richard, président de l’Union des commerçants, l’abbé Blanchet, curé doyen, M.Girre, président de l’école du Thouet de Thouars.

L’exposition reste ouverte au Musée-Abbaye, tous les jours de 9h à 18h30, jusqu’au 22 avril.

A ne pas manquer !

 



 

 

Article relevé dans la Nouvelle République du 20 avril 1979



22/08/2012
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