Marcel Dervillers, un soldat Rhin et Danube (Thouars)
A la déclaration de la guerre, Marcel Dervillers est à Arras ou il est né le 9 février 1923. Il entre dans la résistance à l’age de 14 ans, dans le groupe Camphin (groupeFTP). Distribuant d’abord des tracts, il commence à participé à quelques petits sabotages, au parc à véhicules, du Polygone d’Arras. Lors de la chute du groupe Camphin, Marcel Dervillers doit s’enfuir de la région avec son frère et un camarade, et se retrouve après quelques périples, dans la commune de Saint Jouin de marnes (Deux-Sèvres).Caché dans une famille de la région, il adhère à un groupe de résistance de Noizé, section de Brie. En septembre 1944, il contact le maquis de Scévolles et participe à la libération de Loudun, dans le groupe «César».Le 17 septembre 1944, son groupe se dirige sur l’estuaire de la Loire, à Rouans, rejoignant la 2e compagnie, 6e bataillon du 125eRI. Au 6 décembre 1944, il remonte à Arras, pour demander à ses parents, l’autorisation nécessaire pour s’engager dans l’armée régulière. Le 16 décembre 1944, il signe un engagement dans la1rearmée, puis, après un bref stage, il rejoint à Thann, le 1er peloton du 3e escadron,3erégiment de Spahis Marocains, appartenant à la 2e division marocaine. En mars 1945, il franchit le Rhin, dans une unité de reconnaissance. Avec son groupe il participe à la prise de Karlruhe en terre badoise, puis le groupe progresse dans la forêt noire,en direction de Feudenstadt, qui tombera le 17 avril. Le 30 avril il traverse les montagnes de la Bavière en direction de l’Autriche. Le premier peloton, était à Immenstad, en pleine revue, quand Marcel Dervillers apprend la fin de la guerre. Après trois semaines de repos dans un hôtel de montagne à Milteberg, dans le Tyrol, il suit un stage de cadre à Staufen, ou il reçoit le grade de brigadier. Le 6 novembre 1945, il est démobilisé et rentre à Saint Jouin de Marnes dans les deux Sèvres. Travaillant quelques temps au dépôt de l’étoile de l’ouest, à Thouars, il se met à son compte comme transporteur routier. Depuis sa retraite anticipée, pour raison de santé, il participa à de nombreuses associations et commémorations d’anciens combattants de la région, notamment celle de Rhin et Danube, n’hésitant pas à créer lui-même des expositions pour communiquer le «devoir de mémoire».
Sources:
Témoignage audio de Marcel Dervillers année 2000.
Documents personnels de Marcel Derviller.
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