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Napoléon 1er est passé à Rochefort en 1808 et 1815. Des bénévoles de toute l’Europe font revivre l’événement les 3 et 4 juin. Ambiance « Guerre et paix » et grands bal impérial.

Huit cent figurants des canons qui tirent leurs salves à la poudre noire, des régiments écossais, gallois, irlandais en pleines manœuvres, et pour la scène finale de cette superproduction digne de « Guerre et Paix » ou du « Napoléon » d’Abel Gance, l’incontournable grand bal impérial, après les coups de fusil, les violons…Fin du générique. Il ne s’agit pas de l’une des épopées cinématographique à grand spectacle dont la recette s’est perdue, mais d’un événement grandeur nature, auquel vous pourrez assister à Rochefort, les 3 et 4 juin.

Napoléon est passé deux fois par Rochefort. La première, en 1808: le 4 août, l’empereur revient d’une visite sur les côtes atlantiques, qu’il remonte depuis Bayonne. Il débarque accompagné de Joséphine et de l’état major au complet. Le port est alors le siège d’un important arsenal de l’Empire. Les vaisseaux de ligne mouillent en rade de l’île d’Aix.

Le second passage sera moins flamboyant. Nous sommes en 1815 et Rochefort est l’une des étapes de la route de l’exil alors que la monarchie revient en France.

Durant deux jours, la ville va reconstituer l’événement. Des bénévoles de toute l’Europe seront à Rochefort pour le faire revivre.

Ceux du garde Chauvin, une association charentaise qui milite pour conserver le patrimoine napoléonien. Mais aussi un contingent de 130 britanniques de la « Napoleonic war Alliance of Great Britain ». Car la légende napoléonienne fait aussi rêver au pays de l’amiral Nelson et de Wellington.

Le public verra manœuvrer hussard, chasseurs à pieds, grenadiers ou marins de la garde. Mais aussi les hommes du 42e Higlands Regiment, du Royal Foot Artillery ou ceux de la Royal Marine. Après le montage du bivouac samedi matin, l’arrivée de l’empereur est prévue pour le tout début d’après midi. Tirs, duels, musiques militaires s’enchaîneront avant le grand bal impérial en soirée. Deux jours pour retrouver un peu du goût de l’époque ou l’on jouait aux soldats de plomb

Y. Revert.

Article relevé dans la Nouvelle République du 4 juin 2000.