Archives & Dossiers du Poitou-Charentes

Ce baudet va partir pour l'ile de la Réunion (St-Martin les Melles 1954)

 

… Ou il portera le renom de la race poitevine.

A une époque où tout le monde voyage, les animaux eux aussi prennent le large.

Île montagneuse, la Réunion a besoin de mulets. En quête d’un reproducteur de qualité, le directeur des services agricoles de la Réunion a naturellement pensé à l’élevage du Poitou qui garde toute son ancienne renommée. « Ripolin » (notre cliché), un baudet de trois ans des écuries de M. Joulain à Saint Martin les Melle, à été choisi après un échange de correspondance et de photos ce qui prouve qu’à notre époque, même pour un baudet, il vaut mieux être photogénique.

« Ripolin », le bien nommé prendra donc prochainement la direction de l’Océan indien, où sur une terre lointaine, mais bien française, il portera le renom de la race mulassière poitevine et aura, n’en doutons pas, beaucoup de petits ripolins.

Déjà il y a quelques mois, M. Joulain avait reçu a visite d’un colonel de l’armée des Indes qui lui avait acheté plusieurs baudets, mais c’est la première fois qu’il en expédiera un à la réunion.

Habituellement, c’est en Afrique du Nord qu’il envoie le plus grand nombre de ses élèves notamment au Maroc, alors que les baudets du Poitou sont d’un gabarit important, qui a fait la célébrité de la mule du Poitou, les reproducteurs demandés par l’Afrique du Nord sont d’un format plus réduit en mieux adapté à la race chevaline locale. « Ripolin » fait partie de ces « petits gabarits ». Il n’en a pas moins toutes les qualités d’une race…

 

Article relevé dans la Nouvelle République du 5 aout 1954.



04/09/2012
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