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Le retour aux sources (Saint Aubin du Plin,1999)

 

Le festival de la terre et ses métiers fête ses 25ans, dimanche 25 juillet à Saint Aubin du Plain. L’intérêt suscité par ce type d’animations ne baisse pas. Quatre à cinq mille visiteurs sont attendus.

Pour fêter son quart de siècle, le festival de Saint Aubin du Plain fait un cadeau aux spectateurs. L’entrée sur le site de la fête sera gratuit jusqu’à 13 heures. Ensuite, il faudra payer 35f, l’accès restant libre pour les enfants. Ainsi des familles entières pourront entrer vers 11 ou 12 heures et attendre paisiblement l’arrivée du cortège qui aura quitté le bourg aux environs de 10h30. Le défilé sera composé des antiques engins agricoles.

Bœufs flegmatiques et puissants chevaux de trait escorteront la locomotive, les tracteurs anciens, les conducteurs d’oies, les chiens de berger et leur troupeau. Le tempo de la troupe sera donné par les musiques de Mauzé-Thouarsais et Nueil sur Argent cependant que deux groupes folkloriques viendront en ambassadeurs de la Sibérie et de l’Uruguay.

Sur les flancs du vallon qui accueille la fête, un champ de blé a été préservé. Il sera mis en gerbe, et son grain confié à la machine à vapeur. Les aînés pourront raconter encore une fois à leurs petits enfants comment tout cela s’accomplissait autrefois, et qu’elles blagues on ne manquait pas de se faire aux uns et aux autres. Sur place un restaurant offrira divers menus entre 35 et 55f à midi comme le soir.

 

La plumassière et le pralinier.

Le souci des organisateurs est de renouveler l’intérêt du public. Le choix des artisans est sur ce plan très important. 35 professionnels seront accueillis et travailleront sous les yeux des visiteurs: le charbonniers comme le tondeur de moutons, le forgeron, le charron, et le cordier ou le tonnelier, la plumassière (qui compose des tableaux de plumes). Le pralinier, l’apiculteur, le bronzier, le tourneur de rouets, la faiseuse le filet à farci poitevin, le vannier, le crémier, le rempailleur, le cultivateur de fruits et légumes oubliés, les lavandières et bien d’autres encore.

Entre le sifflet de la batteuse et les musiques folkloriques, entre un verre à la buvette, une cuillerée de miel ou un morceau de pain cuit au feu de bois, la journée vous poussera paisiblement vers la nuit, ce sera alors l’heure du feu d’artifice.

 

 

Article relevé dans la Nouvelle République du 21 juillet 1999.



19/08/2012
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