Archives & Dossiers du Poitou-Charentes

Que va-t-il devenir de la chapelle Sainte Luce (Saint-Aubin de Baubigné 2000)

 

La Chapelle Sainte Luce appartenait à la commune de Saint Aubin de Baubigné jusqu’à ce qu’en 1969, elle soit vendu à un artisan plombier chauffagiste qui la voulait pour faire un dépôt de matériel.

Au décès de l’artisan, son épouse décida de vendre la chapelle qui lui causait quelques soucis de voisinage.

En effet, des pierres tombaient dangereusement et il y avait des fuites d’eau. Un acquéreur, dans le but de la démolir pour agrandir sa propriété.

Jean Paul Emereau, qui faisait parti de la commission consultative de Saint Aubin, eut vent de cette affaire et décida d’en avertir la population. C’était en 1997. A partir de là, une quinzaine de personnes se sont mobilisées pour sauver la chapelle en créant au sein du GREPSA (groupement de Recherches et d’Études du Patrimoine de St-Aubin) une section «Sainte Luce».

La commune a alors usé de son droit de préemption pour acheter la chapelle payée le franc symbolique avec la garantie que le GREPSA en assurerait les premiers travaux de restauration.

C’est ainsi que furent refaits, uniquement par des entrepreneurs saint aubinais, la couverture et le crépissage extérieur par l’entreprise de maçonnerie Ayrault, la charpente par l’entreprise Onillon et la zinguerie par l’entreprise Emereau (frère de Jean-Paul)

La porte d’entrée neuve quant à elle, a été faite et posée bénévolement par Jean Paul Emereau, menuisier de métier, avec du bois offert par un habitant de Saint Aubin.

Au total, les travaux se sont élevés à 165.025,40f TTC.

Des subventions ont été obtenues de l’Etat et du département à hauteur de 50.832f. La commune a pu récupérer la TVA à concurrence de 22.134F et le GREPSA a apporté de son côté une somme de 85.059,40f, grâce à de nombreuses manifestations.

Ont en effet été organisées trois fêtes de l’été. La dernière a eu lieu le 2 juillet dernier, a fort bien marché et «a permis de boucler le budget», confirme Jean Paul Emereau. Il y a eu plusieurs lotos et la vente de 270 cartes d’adhérents à minimum 50F.

Reste une somme de 7.000F que la commune, en sa qualité de propriétaire de la chapelle, a accepté de supporter.

«Il y aurait maintenant les vitraux de la chapelle à refaire. Mais il faut attendre de savoir ce que l’on va faire de la chapelle», confie M.Emereau. Une maison des associations, un Musée, une salle d’expositions itinérantes? Les hypothèses sont nombreuses et aucune n’a encore retenu l’attention.

 

Article relevé dans la Nouvelle République du 25 juillet 2000.



19/08/2012
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