Archives & Dossiers du Poitou-Charentes

Un chasseur de Yéti au château de Beaudiment (Beaumont 1965)

En 1965, un journaliste local fit une visite au propriétaire du Château de Beaudiment à Beaumont près de Châtellerault. L’interview que rapporta le journaliste fut imprimée dans la nouvelle république de l’époque. Elle concernait Monsieur Gérald Russel. Qui avait participé à deux expéditions scientifiques dans l’Himalaya. Les recherches consistaient à trouver une preuve de l’existence du Yéti.

Tout le monde connaît le Yéti pour avoir, au moins lu, « Tintin au Tibet » Mais l’homme qui était interviewé à cette époque avait parcouru l’Himalaya à la recherche de cette légende. La première fois ce fut en 1953-1954, comme simple membre d’une expédition financée par  le « Daily-Mail », Malgré une année de préparation et une autre sur le terrain, l’expédition fut un fiasco, presque total. Aucune preuve ne fut ramenée, seulement de nombreux témoignages locaux.
Les causes du problème, d’après M. Gérald Russel, était du à un effectif trop important. Une autre expédition russe fut envoyée dans les années 1957-58, sans plus de succès. Dans le même temps, M. Russell fut nommé à la tête d’une expédition financée par des sociétés américaines.

L’équipe se composait seulement de quatre hommes, dont l’un d’eux devint un célèbre alpiniste américain, ayant grimpé l’Everest. Cette équipe était accompagnée par quarante quatre sherpas, qui devaient transporter les tonnes de matériels. Malgré d’interminables attentes dans la neige tout le monde ne rencontra personne…(Gérald Russell racontera qu’il attendit seul, pendant 12 jours, en dehors du campement, pour rencontrer l’abominable homme des neiges) Mais qui est donc ce Yéti ?

 D’après les « experts », ce pourrait être un hybride entre l’homme et le singe…. Le chainon manquant. Pour M. Russell Il en existerait trois sortes, d’après les témoignages qu’il avait récoltés sur le terrain. Le moyen, qui mesure 1,60m

Toujours d’après Gérald Russell (Portrait robot a l’appui)  Le Yéti  semblerait être une sorte d’intermédiaire entre l’homme et le singe avec le corps couvert de poils, sauf au niveau du nombril ou apparaît une  « ceinture » dégarnie. Il posséderait sur le crâne une sorte de crête qui fait penser à un casque. Inspirant moitié de la crainte, moitié de la vénération chez les tibétains, le Yéti ne peut se rencontrer, sans faire d’abord les rituels d’usages que les moines bouddhistes connaissent.

On le rencontre en Inde, au Tibet et parait-il au Canada.

Si vous avez des références ou des pistes sur son expédition,Je suis preneur merci!

Source :

Nouvelle République du Centre Ouest 1965

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