De Boismé au Puy du fou
Les descendants de Jacques Louis Maupillier ont rendez vous à Boismé, le dimanche 29 juin. Une plaque rappellera la mémoire d’un homme réel, devenu le héros d’une cinéscenie…
Ce sera une belle réunion de famille, dimanche 29 juin, à la salle polyvalente de Boismé. Une réunion ou les recherches généalogiques sont venues tisser des liens d’amitiés par-delà les siècles, avec une association pour souder ces affinités familiales. A la base, un groupe familial vendéen, établi dans les années 1400 du côté de Mortagne sur Sèvres, berceau des Maupillé. Au fil du temps, trois branches se sont constituées, le nom a subi des variations orthographiques, mais l’origine est la même.
En 1974, l’association avait tenu une première réunion dans un lieu alors désert, le Puy du Fou, là où un Maupillier tenait des terres en 1740. Huit ans plus tard, ils étaient 450 à se retrouver au même endroit. L’association avait grandi. Le puy du Fou était en cours de rénovation. Il allait devenir un lieu d’attraction internationale avec un spectacle dont le héros s’appelle Jacques Maupellier…
Or, ce Maupillier qui a inspiré Philippe de Villiers, a réellement existé. Prénommé Jacques Louis, il est né à Chanteloup en 1777 et il est mort à Boismé en 1857. Courageux combattant des guerres de Vendée, blessé cinq fois, il a été immortalisé par la comtesse Louise de La Rochejacquelein qui l’a dessiné « les armes à la main parce qu’il ne les a jamais quittés ». Au sein de l’association Les trois branches, son nom résonne d’une manière toute particulière, comme un emblème généalogique…
Portrait de granit.
Or, cette année, il revient à la branche deux-sévrienne (Mortagne Courlay-Moncoutant) d’organiser l’assemblée générale de l’association, dimanche 29 juin à la salle polyvalente de Boismé. Dans cette commune où il a vécu et y est décédé, le souvenir de Jacques Louis Maupillier y sera naturellement commémoré par l’inauguration à la chapelle Notre Dame du bon secours (près de l’église de Boismé) d’une plaque en granit noir poli, où son portrait sera représenté en sérigraphie, œuvre du tailleur de pierre bressuirais Philippe Migné. Le père Maurice Maupilier, président fondateur de l’association Nos trois branches, prononcera une allocution à cette occasion.
Dans l’après midi, les participants se rendront au château de Clisson où Henri de Beauregard fera par de l’implication du domaine au temps des guerres de Vendée. Le château n’a pas été méconnu de Jacques Louis Maupillier puisque son propriétaire, Louis Marie Salgues, marquis de Lescure, y a tenu son quartier général en tant que général de l’armée catholique, commandant notamment la division qui a fait capituler le général Quétineau à Thouars le 5 mai 1793.
La journée s’achèvera vers 17 heures, autour d’une brioche vendéenne, avec le chant de Maupilier entonné en chœur, mêlant les voix des trois branches jusqu’au prochain rassemblement familial…
Article relevé dans la Nouvelle République du 22 juin 2003
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