Des richesses enfouies (Thenezay 2000)
L’exposition « Les richesses du canton, fait le point sur le projet paléontologique
A l’occasion de la venue du train « 2000 Elan Deux Sèvres » du Conseil général, stationné rue des Ecoles à Thénezay, jusqu’au lundi 16 octobre, la communauté de communes du pays thenezéen expose à la salle municipale de Thénezay « Les richesses du canton ».
Le pays thénezéen est riche en forêts. Les différentes étapes du travail du bois, de la coupe à la transformation (piquets, bois de chauffage, fabrique de meubles pour les chantiers de l’Atlantique) sont expliquées dans cette exposition.
L’histoire de l’agriculture aussi est expliquée depuis le début du siècle, ainsi que la viticulture que l’on trouve particulièrement sur la commune de Doux. L’élevage y est très présent avec les bovins comme la parthenaisienne, les chèvres alpines ou poitevines, les ovins avec l’agneau de Gâtine.
Sept carrières présélectionnées
La paléontologie est un projet à l’étude. Ce sont des passionnés d’archéologie et de géologie qui sont à l’origine du projet de mise en valeur des anciennes carrières à ciel ouvert du Thénezéen. Informés de l’importance de ces richesses dans les années 1995-1996, les élus locaux ont amorcé le processus et recherchés des partenaires ; le conseil général, le Conservatoire régional d’espaces naturels du Poitou-Charentes.
Une première étude de faisabilité a été menée en 1998 afin de préciser le potentiel du sous sol thénezéen. Sept carrières parmi les quarante existantes ont été présélectionnées. Sur ces sites affleurent les couches du jurassique moyen seuil du Poitou.
L’étude a montré la prééminence de la carrière de Mollets : elle expose un front de taille où apparaissent trois étages de l’ère secondaire qui représentent entre 15 et 20 millions d’années. De telles caractéristiques demeurent très rares sur Poitou-Charentes.
La carrière de Mollets permettrait de disposer d’outils pédagogiques rares en la matière, rassemblant de nombreux thèmes, tous liés aux sciences de la terre : l’évolution des espèces, la formation du sous sol de notre région, l’exploitation sélective des matériaux du sous sol thénezéen, la relation entre la nature du sous sol et le relief du paysage.
Parallèlement à la mise en valeur du site de Mollets, les dégradations risquent d’être irréversibles, pourraient être intégrées à un périmètre de préservation particulier et faire partie d’un circuit de randonnées pédestres.
Articles relevé dans la Nouvelle République du 13 octobre 2000.
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