Notre-Dame rachète son cloître (Bressuire 2000)
Les projets de la ville concernant le cloître Notre Dame tombent à l’eau. Jean Michel Bernier l’a annoncé, vendredi soir, lors de la réunion de quartier centre ville.
« J’ai appris ce matin que nous ne pourrions pas acheter le cloître Notre Dame puisque le collège à confirmé son intention de s’en porter acquéreur. Cela modifie complètement nos projets dans ce secteur de la ville » : le maire de Bressuire, Jean Michel Bernier, à livré vendredi soir devant les habitants du centre-ville cette information de dernière minute. Une nouvelle qui met fin à des projets envisagés depuis environs un an.
La municipalité, dirigée alors par Claude Boutet, comptait acquérir une partie, un tiers environ, de l’ensemble immobilier de la rue des Religieuses. La ville avait alors donné un accord verbal à l’association de l’Enseignement Catholique de Bressuire dans l’idée d’y transférer ultérieurement le musée.
Cette négociation intervenait en réalité dans un cadre plus large de l’avenir des locaux du collège Notre Dame. Les bâtiments appartenaient alors aux sœurs de la sagesse, une congrégation de Saint Laurent sur Sèvres qui avait demandé à l’ABECB de prendre rapidement une décision. Désireux de conserver son emplacement actuel, le collège ne souhaitait pourtant pas acquérir la totalité des bâtiments et avait demandé à la ville d’en acheter une partie.
Depuis, la réflexion menée par les établissements privés de la ville, le collège Notre Dame et le lycée Saint Joseph, semble avoir sensiblement évolué. On sait notamment que le rachat du cloître Notre Dame et le déménagement de la peinture bressuiraise vers la zone de la Ferrière pourraient permettre de transférer une partie des étudiants (ceux des filières post-bac) de l’annexe du lycée Saint Joseph, vers la rue des religieuses.
Des questions en suspens.
Pour la municipalité, ce projet pourrait avoir au moins un aspect positif : celui de faire diminuer les difficultés de stationnement en centre ville toujours accrues en raison du nombre important d’étudiants qui viennent en voiture.
Une bonne opération pour les établissements scolaires mais une remise en question pour la municipalité des projets émis ces derniers mois.
« Nous avions même envisagé de démolir la salle des fêtes pour laisser un bel espace de promenade jusqu’au cloître, explique Jean Michel Bernier. Cette salle accueille malheureusement la cantine dans de mauvaises conditions. La cuisine n’est plus aux normes. Nous allons désormais devoir revoir ce problème autrement. »
Il ne sera plus question non plus de transférer le musée dans cette partie de la rue des Religieuses puisque la commune ne pourra pas acquérir les bâtiments nécessaires. Il faudra donc là aussi trouver une autre solution pour offrir au musée l’espace qu’il mérite. Autant de questions qui restent pour l’instant sans réponse dans cette partie très centrale de la ville.
La municipalité s’interroge par ailleurs sur le sort de l’hôtel Lafoix qui lui appartient. Un bâtiment dont la façade est classée mais qui semble très difficile, pour des raisons de conception et de sécurité, à valoriser.
« On pourrait peut-être avec un partenaire privé, faire des appartements dans les étages et garder le rez-de-chaussée pour installer des services municipaux », a précisé le maire de Bressuire.
C .D
Article relevé dans la Nouvelle République du 25 septembre 2000
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